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slobodan despot - Page 2

  • La revue de presse d'un esprit libre... (54)

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    La revue de presse de Pierre Bérard (agrémentée par quelques citations)

    Au sommaire :

    Citation : « Le militantisme est une école, et l’une des meilleures qui puissent être. C’est une école de discipline et de tenue, d’exaltation et d’enthousiasme, une école de don de soi. C’est aussi un creuset d’amitié comme il y en a peu : avoir milité ensemble crée des liens qui perdurent dans le temps et, parfois, triomphent de tout ».

    Alain de Benoist, in Mémoire vive.
     
    Citation : « L’anti-américanisme est aujourd’hui devenu “anachronique”, a-t-on pu lire il y a quelques temps dans un hebdomadaire parisien. C’est tout à fait vrai. Il est toujours “anachronique” de refuser l’occupation du moment, de s’opposer à l’idéologie dominante, d’aller à contre-courant, de ne pas hurler avec les loups. Il était “anachronique” de faire de la résistance dès 1940. Il était “anachronique” de n’être pas stalinien dans les années cinquante, gauchiste dans les années soixante, social-démocrate dans les années soixante-dix, libéral dans les années quatre-vingts. Aujourd’hui, il est également “anachronique” – Nietzsche aurait dit “intempestif” ou “inactuel” – de ne pas accepter l’hégémonie américaine. Mais cette “anachronisme” est peut-être encore le moyen le plus sûr d’être au rendez-vous de l’Histoire. Christophe Colomb a découvert l’Amérique il y a un peu plus de cinq cents ans. Le moment est venu pour l’Europe de l’oublier et de se redécouvrir elle-même. »
    Alain De Benoist, "Critiques – Théoriques", L’Âge d’Homme, 2002, p.153
     
    Citation : « Le choix doit se porter sur le camp qui, dans la pratique, est objectivement le moins favorable à l’universalisme, à l’égalitarisme et au cosmopolitisme ».
    Alain de Benoist
     
    Citation : « Nul ne sait où commence et où s’arrête l’empire des libertés fondamentales, si prompt à accueillir le droit de changer de sexe au nom du respect de la vie privée, l’euthanasie légale, ou la gestation pour autrui. Si “mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde”, selon la formule d’Albert Camus, l’État de droit est le digne représentant de ces objets flous, mal identifiés, auxquels on peut faire dire tout et n’importe quoi, à condition qu’ils poursuivent l’extension du domaine du libéralisme sociétal. [...]
    L’État de droit est l’incarnation du rêve liquide de la modernité, qui ne voit dans les hommes que des consommateurs avides de reconnaissance. Des monades déracinées, réduites à leurs doléances névrotiques ou communautaires, dont les aspirations universalistes et républicaines fondent comme neige au soleil. Ou comment la course à l’inclusion mène à l’implosion de la démocratie. Le peuple a perdu face à l’individu. »
    Ghislain Benhessa, « L’état de droit ou l’implosion de la démocratie », dans le dernier numéro de Front Populaire
     
    Citation : « Jusqu’où l’extension et l’exploitation des notions de race, de classe et de sexe peuvent-elles aller ? Il semblerait qu’il n’y ait pas de limites à une vision victimaire et communautarisée des luttes. La convergence des luttes n’est qu’un fantasme qui donnera bientôt lieu à une lutte interne intenable. Le choc est inévitable. [...] Les néoféministes sont restées aveugles au péril islamiste, pire, elles s’en sont rendues complices. À vouloir épouser toutes les causes, on finit par n’en épouser aucune. [...]
    Défendre tous les “dominés” en mettant sur le même plan les différentes discriminations dont ils seraient l’objet conduira irrémédiablement à une concurrence féroce entre les opprimés. Trop de confusions internes minent l’édifice intersectionnel pour qu’il puisse se maintenir debout encore longtemps. Il y a fort à parier que des militants de bonne foi finiront par s’éloigner pour continuer à défendre des causes de manière cohérente... »
    Sonia Mabrouk, "Insoumission française", Éditions de l’Observatoire, 2021
     
    Une bonne critique de Netflix et de son progressisme à tout crin dans Le Point :
     
     
    Briefing hebdomadaire de Slobodan Despot du 5 août 2022. Il trace un parallèle entre l’épuration ethnique de la Krajina sebe par les Croates soutenus matériellement par les Américains en 1995 et la situation du Donbas depuis 2014. Dans l’un et l’autre cas les médias occidentaux firent silence sur cette actualité qui aurait pu (et du) heurter leur sensibilité à la question des droits de l’homme, mais il se trouve que les habitants de ces deux territoires étaient dans le mauvais camp, alors… :
     
     
    Emission de RT France sur le thème « Ukraine, la fin du quoi qu’il en coûte ». Avec la crise énergétique qui se profile cet l’hiver certains pays occidentaux sont 
    tentés de faire une pose dans leur aide à l’Ukraine dont de nombreuses armes livrées sont détournées par les mafias très présentes dans ce pays corrompu, ce qui est est propre à inquiéter certains gouvernements européens craignant de voir ces armes nous revenir dans les mains de réseaux terroristes :
     
     
    Article de Jacques Sapir sur l’incohérence de l’Union Européenne qui choisit de lier son destin économique aux approvisionnements  énergétiques bon marché de la Russie et prend ensuite tout un train de mesure de sanction à son encontre qui menacent par rétorsion ces mêmes approvisionnements :
     
     
    L’Allemagne dirigée par une coalition comprenant des « écologistes » choisit, après avoir renoncé au nucléaire sous le coup de l’émotion suite à la catastrophe de Fukushima, de remettre en marche ses centrales au charbon puis de remplacer ses importations de gaz russe bon marché et assez peu perturbantes  écologiquement par du GNL américain non seulement beaucoup plus coûteux mais dont les procédés d’extraction relèvent du désastre environnemental. Cette politique de gribouille fait des États Unis la première puissance mondiale d’exportation du GNL… :
     
     
    Bonne intervention de Nicolas Dupont-Aignan, député non inscrit, sur le plateau d’Élise Blaise. Il pense à propos de l’Ukraine que « les États Unis sont en train de tuer l’Europe » et que les élites européennes leur prêtent la main dans ce jeu mortifère : 
     
     
     
    Lalignement pavlovien des dirigeants européens sur les positions de Washington et sa logique guerrière pousse le vieux continent vers un désastre comme nous en avertissent, hélas vainement, Henri Guaino et Pierre Lellouche :
     
     
     
    Dans Valeurs Actuelles un article intéressant de Mériadec Raffray à propos de l’ « Ukraine, la nouvelle guerre américaine ». Il s’agit pour les États Unis de « saigner l’ours russe » jusqu’au dernier soldat ukrainien. Un risque d’engrenage où le États européens vassaux des Américains ont tout à perdre contrairement à la puissance impériale dont les échanges commerciaux avec la Russie sont négligeables :
     
     
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  • Contre la privatisation du monde !...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°194, février - mars 2022) est en kiosque!

    A côté du dossier consacré à la privatisation du monde, on découvrira l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés, des entretiens, notamment avec les hellénistes Andra Marcolongo et Louise Guillemot ... Et on retrouvera également les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, d'Hervé Juvin, de Nicolas Gauthier, de Bruno Lafourcade, de Guillaume Travers, d'Yves Christen, de Bastien O'Danieli et de Slobodan Despot, ainsi que celle d'Ego Non consacrée à la philosophie politique...

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    Éditorial

    Les limites de la puissance. Par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’entretien

    Totem et tabou de l’État de droit : l’analyse de Ghislain Benhessa

    Cartouches

    L’objet politique : le Minitel, une histoire française, si française l’école. Par Nicolas Gauthier

    Une fin du monde sans importance. Par Xavier Eman

    Cinéma : attention, enfants méchants ! Par David L’Épée

    Carnet géopolitique : Que se cache-t-il derrière la puissance ? Par Hervé Juvin

    Champs de bataille : Hohenlinden, chant du cygne du général Moreau (II). Par Laurent Schang

    Les succubes volants (1/2). Par Bruno Lafourcade

    Économie. Par Guillaume Travers

    La révolution Maulin. Le regard d’Olivier François

    Bestiaire : À la rencontre des orangs-outans dessinateurs. Par Yves Christen

    Sciences. Par Bastien O’Danieli

    Le combat des idées

    Andrea Marcolongo et Louise Guillemot : elles vont vous faire aimer le grec. Propos recueillis par Anne-Laure Blanc

    Giacomo Boni, le magicien du mont Palatin. Par Adriano Scianca

    Du postmodernisme au wokisme, aux origines d’une contagion intellectuelle. Par David L’Épée

    Mort d’Edward O. Wilson : la sociobiologie ne fait plus peur ! Par Yves Christen

    Le grand retour de l’inflation : le prix de la rareté. Par Guillaume Travers

    Lire Bernanos avec François Angelier. Propos recueillis par Pascal Eysseric et Rémi Soulié

    Eau : le retour aux sources avec Olivier Rey. Propos recueillis par Thomas Hennetier

    La Samaritaine, porteuse d’eau outragée : un rêve de touriste et de milliardaire. Par Christophe A. Maxime

    Concevoir l’architecture du XXIe siècle avec Grégoire Bignier. Propos recueillis par Fabien Niezgoda

    Renaud Camus, l’esthète et le philosophe. Par François Bousquet

    Morand-Chardonne, la correspondance de deux affranchis. Par Christopher Gérard

    Jacqueline de Romilly, pour l’amour du grec. Par Anne-Laure Blanc

    Dossier
    La privatisation du monde

    Le public et le privé en débat, origines et enjeux d’une distinction. Par Guillaume Travers

    Anatomie du gouvernement mondial : la mégamachine planétaire. Par Guillaume Travers

    La privatisation des conflits aura bien lieu : avec Sean McFate, Hajnalka Vincze, Patrick Manificat et Georges-Henri Bricet des Vallons. Propos recueillis par Laurent Schang

    Vie Inc. : les 13 cercles de l’enfer privatisé. Par Hervé Juvin

    Panorama

    L’œil de Slobodan Despot

    Reconquête : le secret le mieux gardé des cryptomonnaies. Par Slobodan Despot

    La leçon de philo politique : Gustave Le Bon. Par Ego Non

    L’autisme piégé par la psychanalyse, voyage au pays des « neuro-atypiques ». Un reportage de Daoud Boughezala

    Bande dessinée : Ulysse avait un but. Par Patrice Reytier

    Un païen dans l’Église : le sexe de l’âne bâté dans l’Allier. Par Bernard Rio

    C’était dans Éléments : Jean Cau passe à l’Est ! Par Jean Mabire

    Éphémérides

     

     

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  • La société de surveillance...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°192, octobre 2021 - novembre 2021) est en kiosque!

    A côté du dossier consacré à la société de surveillance, on découvrira l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés, des entretiens, notamment avec le grand reporter Régis Le Sommier... Et on retrouvera également les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, d'Hervé Juvin, de Nicolas Gauthier, de Bruno Lafourcade, de Guillaume Travers, d'Yves Christen, de Bastien O'Danieli et de Slobodan Despot, ainsi que celle d'Ego Non consacrée à la philosophie politique...

     

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    Éditorial
    La fin du féminisme. Par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’entretien
    Régis Le Sommier : « Je suis un enfant du 11 septembre ! »

    Cartouches
    L’objet politique : le Walkman, oreilles baladeuses. Par Nicolas Gauthier

    Une fin du monde sans importance. Par Xavier Eman

    Cinéma : les vies rêvées d’Alain Jessua. Par Nicolas Gauthier

    Carnet géopolitique : En quête d’Empire. Par Hervé Juvin

    Champs de bataille : place à Vauban ! Par Laurent Schang

    La bovarhyène. Par Bruno Lafourcade

    Économie. Par Guillaume Travers

    Normopathes : les matons de Panurge. Le regard d’Olivier François

    Bestiaire : les cacatoès sont des hommes comme les autres. Par Yves Christen

    Sciences. Par Bastien O’Danieli

    Le combat des idées
    L’écrivain, le juriste et l’infectiologue : les Maulin, une famille face au Covid. Propos recueillis par Pascal Eysseric

    Le décryptage de Guillaume Travers sur la surveillance mondialisée. Propos recueillis par François Bousquet

    Jusqu’où accepteront-ils d’obéir ? » Retour à Stanley Milgram. Par Pierre Fouques

    Vingt ans après le 11 septembre : le cadavre « néocons » bouge encore. Par François Bousquet

    Panique à Kaboul : Cédric Bannel mène l’enquête. Propos recueillis par Pascal Eysseric

    Le mythe de la dématérialisation : l’écologie ne passera pas par le numérique. Par Guillaume Travers

    Collection Pinault à la Bourse du Commerce : la fièvre de l’art niais. Par Alix Marmin

    Les Carnets rebelles : le chef-d’œuvre posthume de Dominique Venner. Par Alix Marmin

    Dans la tête d’Alexandre Douguine, le prophète des 5 royaumes. Par Charles Castet

    Entretien avec David Engels : pour une renaissance de l’Europe. Propos recueillis par Éric Garnier

    La damnation d’Edgar P. Jacobs : un opéra de papier. Par Fabien Niezgoda

    Centenaire de Georges Brassens, l’infréchantable. Par Alain Lefebvre

    Inceste saison 5 : le métier à pleurer de Christine Angot. Par François Bousquet

    Avec Jules Vallès, soldat de la Commune : un écrivain sur les barricades. Par David L’Épée

    Dossier
    C’est grave docteur d’être Blanc ?

    Les racines religieuses du wokisme : Ubu au pays de Calvin et de Walt Disney. Par François Bousquet

    Les 26 privilèges noirs : pourquoi être Blanc n’est plus cool. Par François Bousquet

    Entretien avec Georges Guiscard : « Ah, ça ira, ça ira ! Les Blancs à la lanterne ». Propos recueillis par François-Laurent Balssa

    L’aristocratie selon Bernard Lugan, l’allure de Blake et l’art de vivre de Mortimer. Par François Bousquet

    Nos racines, leur racisme : vers la fin des z’humanités ? Par Anne-Laure Blanc

    Panorama
    L’œil de Slobodan Despot

    Réflexions au pied de mon poêle. Par Slobodan Despot

    La leçon de philo politique : Donoso Cortés, critique du libéralisme. Par Ego Non

    Un païen dans l’Église : coup de pied de l’âne au Palais des papes. Par Bernard Rio

    C’était dans Éléments : le contrôle social par l’ordinateur. Par Michel Lhomme

    Éphémérides

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  • Le grand retour des espions...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°191, août 2021 - septembre 2021) est en kiosque!

    A côté du dossier consacré aux espions, on découvrira l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés, un échange entre Alain de Benoist et Patrick Buisson et des entretiens, notamment avec le philosophe Michel Onfray, le polémiste et satiriste Xavier Eman, le spécialiste de Tolkien Armand Berger, l'illustrateur Patrick Reytier et l'ancien membre des services spéciaux Patrick Magnificat... Et on retrouvera également les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, d'Hervé Juvin, de Bruno Lafourcade, de Guillaume Travers, d'Yves Christen, de Bastien O'Danieli et de Slobodan Despot, ainsi que celle d'Ego Non consacrée à la philosophie politique...

     

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    Éditorial

    C’est grave, docteur ? Par Alain de Benoist

    L’entretien

    Michel Onfray : « La destruction de l’art d’être français »

    Cartouches

    L’objet politique : la Peugeot 205 GTI. Sous le capot, la plage. Par Nicolas Gauthier

    Une fin du monde sans importance. Par Xavier Eman

    Cinéma : les super-héros ? Une tradition franco-italienne ! Par Nicolas Gauthier

    Carnet géopolitique : La vraie raison économique. Par Hervé Juvin

    Champs de bataille : Dans le ciel de Conches. Par Laurent Schang

    La sexperte. Par Bruno Lafourcade

    Économie. Par Guillaume Travers

    La tragédie de la gauche. Le regard d’Olivier François

    Bestiaire : le capitalisme, c’est l’exploitation de l’homme par… le singe. Par Yves Christen

    Sciences. Par Bastien O’Danieli

    Le combat des idées

    Patrick Buisson et le meurtre du Père. Par François Bousquet

    Qui voudra mourir demain pour le drapeau arc-en-ciel ? » Une conversation entre Alain de Benoist et Patrick Buisson

    Brevetabilité du vivant : vers un Grand Remplacement de la nature ? Par Guillaume Travers

    Privatisation de l’espace : demain un capitalisme extra-terrestre ? Par Ludwig Steffen Georges

    Le djihad d’atmosphère : naissance de Mohammed Lajoie. Par Olivier François

    Que reste-t-il de Theodore Kaczynski ? Unabomber contre la Mégamachine. Par Pierre Saint-Servant

    Tout le monde il est d’extrême droite. La grande confusion de Philippe Corcuff. Par David L’Épée

    Le recours à la forêt. Les battues sauvages de Pierric Guittaut. Par Alix Marmin

    Xavier Eman : « C’est l’atrocité du constat qui nourrit la volonté d’agir ». Propos recueillis par François Bousquet

    Pourquoi les féministes sont à l’Ouest et les femmes à l’Est. Par David L’Épée

    Entretien avec Armand Berger : Tolkien et ses mondes. Propos recueillis par François Bousquet et Patrick Lusinchi

    Patrice Reytier : piéton de Paris et vagabond planétaire. Propos recueillis par Pascal Eysseric

    La querelle du X interracial : « porno éthique » contre « porno ethnique». Par David L’Épée

    Rimbaud sur le toit du monde : voyant, voyou, vaurien. Par François Bousquet

    Dossier

    Cinéma, romans, séries télés : le grand retour des espions

    Métaphysique de l’espionnage. Par Slobodan Despot

    James Bond, contre, tout contre le communisme ? Par Pascal Eysseric

    Ursula Andress, Diana Rigg, Mylène Demongeot : où sont les espionnes de jadis ? Par Nicolas Gauthier

    Pourquoi le roman d’espionnage français a presque toujours été de droite… Par Nicolas Gauthier

    Trompe-la-mort et agents doubles : décodage du roman d’espionnage. Par Bruno Favrit

    L’exception Éric Rochant : des Patriotes au Bureau des légendes. Par Nicolas Gauthier

    Entretien avec le général Patrick Manificat : comment décrypter nos adversaires. Propos recueillis par Laurent Schang

    Panorama

    L’œil de Slobodan Despot

    Laisser passer le train. Par Slobodan Despot

    La leçon de philo politique : Nicolas Machiavel. Par Ego Non

    L’esprit des lieux : Possibilité d’une île. Par Anne-Laure Blanc, Christophe A. Maxime et Fabien Niezgoda

    Un païen dans l’Église : le singe cordé de Clermont-Ferrand. Par Bernard Rio

    C’était dans Éléments : Alexandre Dumas avait-il lu Dumézil ? Par Christian Lahalle

    Éphémérides


     

     

     

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  • Générations identitaires !...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°190, juin 2021 - juillet 2021) est en kiosque!

    A côté du dossier consacré à l'identité, on découvrira l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés, un débat sur l'assimilation entre Michel Geoffroy et Vincent Coussedière et des entretiens, notamment avec l'ancien ministre des affaires étrangères Hubert Védrine, le cinéaste Hubert Viel, les critiques Patrick Eudeline et Nicolas Ungemuth, l'écrivain Richard Millet, les essayistes Julien Rochedy et Henri Levavasseur, le journaliste Pierre Sautarel, l'historien Laurent Schang et le spécialiste de Jésus... Alain de Benoist ! Et on retrouvera également les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, d'Hervé Juvin, de Bruno Lafourcade, de Guillaume Travers, d'Yves Christen, de Bastien O'Danieli et de Slobodan Despot...

     

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    Éditorial
    Table rase. Par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’entretien
    Les quatre vérités d’Hubert Védrine. Propos recueillis par Pascal Eysseric

    Cartouches
    L’objet politique : qui se souvient de la petite main jaune de SOS Racisme ? Par Nicolas Gauthier

    Une fin du monde sans importance. Par Xavier Eman

    Cinéma : Fernando Di Leo, le communiste antigauchiste. Par Nicolas Gauthier

    Carnet géopolitique : Une conférence sans avenir. Par Hervé Juvin

    Champs de bataille : les secrets du mémorial de Heldenberg. Par Laurent Schang

    L’haltère-ego. Par Bruno Lafourcade

    Économie. Par Guillaume Travers

    Catulle Mendès, un érotique poivrot touché par la grâce. Le regard d’Olivier François

    Bestiaire : ces souris qui nous font part de leurs hallucinations. Par Yves Christen

    Sciences. Par Bastien O’Danieli

    Le combat des idées
    Le débat Vincent Coussedière – Michel Geoffroy : l’assimilation, l’utopie impossible ? Propos recueillis par Thomas Hennetier

    La mort au combat d’Idriss Déby : éloge du dernier loup du désert. Par Bernard Lugan

    Netflix au miroir de la série The Politician. Par David L’Épée

    Sur les traces du Jésus historique : Alain de Benoist mène l’enquête. Propos recueillis par Pascal Eysseric

    À la cour européenne du roi Arthur. Par Éric Garnier

    Entretien avec Laurent Schang : à la recherche de l’or du Rhin. Propos recueillis par Éric Garnier

    Michel Mohrt, le réfractaire. Par Christopher Gérard

    La civilisation britannique avant la cancel culture : des films de héros et d’Empire. Par Pierre Robin

    Lars Mytting, l’art du bûcheronnage à la scandinave. Par Gérard Landry

    Agriculture intensive : pour une politique du sol. Par Guillaume Travers

    Rencontre avec Hubert Viel, une enfance à la ferme. Propos recueillis par Alix Marmin

    Le bonheur en fumée, éloge de la cigarette. Par Christophe A. Maxime

    Entretien avec Patrick Eudeline et Nicolas Ungemuth : le showbiz est-il de gauche ? Propos recueillis par Nicolas Gauthier

    François Augiéras, génie rupestre. Par Rémi Soulié

    Dossier
    Génération(s) identitaire(s)

    Lettre à la vieille génération sur Génération identitaire. Par François Bousquet

    Qu’est-ce que l’identité ? Pour en finir avec les sophismes anti-identitaires. Par François Bousquet

    Fdesouche rencontre avec Pierre Sautarel, son fondateur. Par François Bousquet

    Julien Rochedy : Pourquoi lire Nietzsche à 20 ans ? Propos recueillis par Ludwig Steffen Georges

    Richard Millet : le RER, dernière station avant la fin du monde. Par François Bousquet

    Ethnos et Polis, entretien avec Henri Levavasseur. Par François Bousquet

    Panorama
    L’œil de Slobodan Despot

    De livres et de bananes. Par Slobodan Despot

    Un païen dans l’Église : la basilique Notre-Dame-des-Miracles. Par Bernard Rio

    Éphémérides

     

     

     

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  • Vivre dans un temps brisé...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Eric Werner, cueilli sur Antipresse et consacré au délitement de notre monde. Philosophe politique suisse, adepte d'une pensée claire et rigoureuse, Eric Werner est l'auteur de plusieurs essais essentiels comme L'avant-guerre civile (L'Age d'Homme, 1998 puis Xénia, 2015) ou De l'extermination (Thaël, 1993 puis Xénia, 2013). Il vient de publier dernièrement Légitimité de l'autodéfense (Xénia, 2019). Contributeur régulier d'Antipresse, il publie également de courtes chroniques sur l'Avant-blog.

     

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    Vivre dans un temps brisé

    Depuis la fin de la guerre froide, le temps est-il devenu fou? Des événements monstrueux s’enchaînent et rompent le cours de nos vies, sans que nous puissions les comprendre ni les expliquer jusqu’au bout. Les structures sur lesquelles nous nous appuyons ne sont-elles en définitive qu’un flux insaisissable?

    Tout le monde, aujourd’hui, s’accorde à dire que le monde «d’après» sera très différent de celui «d’avant». On reparle ici de cette pandémie. Slobodan Despot évoquait la semaine dernière le temps qui «se fracasse». On en a là un exemple. Mais le 11 septembre en avait déjà été un. Et en remontant une dizaine d’années plus haut, la chute du mur de Berlin. A chaque fois, le temps se fracasse.

    Le cœur des choses

    C’est la grande différence avec l’époque précédente, celle de la guerre froide. On peut en effet dire que pendant près d’un demi siècle, entre 1945 et 1989, l’Europe a vécu dans une grande continuité. Il y a bien eu quelques accidents de parcours: en 1974, par exemple, la crise pétrolière avec pour conséquence le quadruplement du prix du pétrole. Nos économies ne s’en sont jamais complètement remises. C’est à ce moment-là que les chiffres du chômage ont commencé à prendre l’ascenseur. Autre accident de parcours, l’assassinat, en novembre 1963, du président Kennedy à Dallas. A l’époque, citant son mari, le philosophe Heinrich Blücher, Hannah Arendt écrivait (dans une lettre privée) : « Heinrich pense qu’il (Kennedy) avait vraiment touché au cœur des choses, ce cœur qui maintient l’équilibre partout, en politique intérieure comme en politique extérieure, et que maintenant tout risque de s’effondrer comme un château de cartes».

    Mais il n’était encore question que de «risque». Arendt sentait bien que le monde s’était fragilisé (avait-elle raison ou tort, ce serait l’objet d’un autre article), pour autant il n’y a pas eu, au sens strict, rupture de continuité. Entre 1945 et 1989, les choses n’ont, en fait, que très peu bougé, et même pas du tout. En arrière-plan, il y avait la dissuasion nucléaire (Mutual Assured Destruction, en abrégé MAD), avec ses effets paralysants. Tout était donc figé, on avait même le sentiment que l’histoire s’était arrêtée. C’était d’ailleurs le cas. Puis il y eut la chute du mur de Berlin, et l’histoire se remit en marche. Les années 90 furent ainsi des années de grands bouleversements, avec notamment l’extension à l’Est de l’OTAN, la première guerre contre l’Irak, la guerre contre la Serbie, etc. Les Américains avaient retrouvé leur liberté d’action, ils ne se gênaient pas pour en profiter. Rien ne leur faisait plus peur. Mais ces bouleversements se produisirent surtout au plan international.

    C’est la grande différence avec le 11 septembre, car si le 11 septembre a été à l’origine de plusieurs guerres (Afghanistan, Irak, Syrie), il s’est aussi et peut-être même surtout traduit par de grands changements au plan interne. On pense en particulier aux législations antiterroristes, législations qui ont conduit à une restriction draconienne des libertés individuelles, aux États-Unis même, d’abord, avec le Patriot Act, puis de fil en aiguille dans l’ensemble des pays sous influence américaine. Rappelons que le Patriot Act a été promulgué le 26 octobre 2001, soit un mois et demi à peine après l’attentat des tours jumelles. On ne dira assurément pas ici que le terrorisme n’est pas un problème, mais les législations antiterroristes en sont un autre, sans doute même plus important encore. Ces législations sont présentées comme des réponses au terrorisme, mais il est légitime de se demander s’il ne faudrait pas aussi et peut-être même d’abord les considérer pour elles-mêmes.

    Un commencement de soupçon

    Revenons-en à l’assassinat du président Kennedy. La lettre de Hannah Arendt à ce sujet date du 24 novembre 1963, soit deux jours après l’assassinat en question. Outre les phrases citées plus haut, elle comporte d’autres passages intéressants. Arendt écrit en effet: «Cette affaire texane, avec ce double meurtre et les tentatives évidentes pour ne pas informer le public, a tout d’un événement survenu dans un État policier». Le double meurtre auquel il est fait ici référence est celui de Kennedy, d’une part, et d’autre part celui de Lee Harvey Oswald, l’assassin présumé de Kennedy, qui fut lui-même abattu le 24 novembre 1963 à la porte de la prison de Dallas. De Lee Harvey Oswald, Arendt dit: «On ne pouvait s’empêcher de penser qu’il a été arrêté par chance ou, pis, par malchance». L’incrimination complotiste n’existait pas encore à l’époque, mais certains, on le voit, ne s’en demandaient pas moins déjà si l’information officielle est toujours très fiable et si, plutôt que de l’avaler aveuglément et passivement, on ne ferait pas mieux parfois d’adopter à son endroit une attitude un peu critique. Arendt s’étonne en outre de la rapidité avec laquelle les autorités locales ont bouclé leur enquête: «Le Texas a déjà annoncé que pour lui le cas était réglé; et cela, sans qu’on ait jamais rendu publiques les moindres preuves d’une culpabilité incontestable – si tant est qu’elles existent!».

    Aujourd’hui encore, personne ne sait exactement qui étaient les commanditaires de l’assassinat du président Kennedy: on ne le saura peut-être jamais. Personne non plus ne sait exactement qui était derrière le 11 septembre. En revanche tout le monde sait très bien qui est derrière le terrorisme en général, celui d’avant comme d’après le 11 septembre, qui le finance et l’encourage activement en sous-main, parfois même tout à fait ouvertement. Qui en particulier a participé à la création d’Al Qaida et plus tard de l’État islamique. On dispose à ce sujet de nombreux documents et témoignages. La CIA est bien sûr en première ligne, mais pas seulement. Le terrorisme ratisse large. Et donc, là aussi, certaines questions se posent: du genre, plus ou moins, de celles que se posait Hannah Arendt en 1963, sauf, justement, qu’on n’est plus aujourd’hui en 1963 mais en 2020. Entre autres et en particulier: comment tout cela s’articule-t-il avec les lois antiterroristes?

    Des vies déchiquetées

    Si maintenant on essaye de prendre un peu de recul par rapport à toutes ces bouleversements, on observera qu’ils ne sont pas sans lien entre eux. Des législations antiterroristes, on pourrait ainsi dire qu’elles sont l’équivalent au plan interne de l’extension à l’Est de l’OTAN au plan externe. C’est en fait la même opération mais à deux plans différents. Dans une certaine mesure aussi, elles se complètent l’une l’autre. En ce sens, le 11 septembre s’inscrit en continuité avec la chute du mur de Berlin. Il est évidemment paradoxal de le dire, car dans les deux cas le temps se fracasse, il y a rupture de continuité. Mais ces deux ruptures ne s’en inscrivent pas moins en continuité l’une avec l’autre. On va dans la même direction, pas forcément, au demeurant, celle le plus en adéquation avec la tradition humaniste occidentale (ne parlons pas même de la démocratie et de l’État de droit).

    Il en va évidemment de même de l’actuelle pandémie. Là aussi le temps se fracasse, part en petits morceaux, sauf que la brisure ne se limite pas ici aux seules structures macroscopiques (internes ou externes), il s’inscrit dans la vie même des individus, dans leur chair, serait-on même tenté de dire, comme on le voit avec l’alternance confinement-déconfinement. Mais ce n’est pas le seul exemple. Pensons à l’alternance travail salarié-études, travail salarié-chômage, emploi précaire-emploi plus précaire encore, mariage-divorce, remariage-redivorce, etc. Les individus voient ainsi leur vie se découper au hachoir, elle perd toute cohérence. Les gens vivent au jour le jour, au gré des aléas de la mondialisation marchande, alliée à l’arbitraire suprasociétal. «Le monde devient inhumain, impropre aux besoins humains — qui sont besoins de mortels — lorsqu’il est emporté dans un mouvement où ne subsiste aucune espèce de permanence», écrit encore Hannah Arendt.

    Eric Werner (Antipresse n°261, 29 novembre 2020)

     

    Bibliographie

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